
Habiller son enfant de manière écoresponsable
Toujours dans une optique de réduire mon impact sur l’environnement, j’essaie de faire des choix écoresponsables dans toutes les sphères de ma vie. C’est donc pourquoi lorsqu’il est temps d’habiller ma fille (et bientôt ma deuxième) j’essaie que sa garde-robe reflète mes valeurs le plus possible. Pour ce faire, j’applique beaucoup les principes du Slow Fashion à la garde-robe de ma fille. C’est fou à quel point il est facile de s’emporter lorsqu’il est question de vêtement pour enfant et surtout chez les bébés. Ça me fait parfois un peu capoter de voir la garde-robe de certains enfants sur Instagram. J’avais donc envie de vous partager quelques trucs pour habiller son enfant de manière écoresponsable.
La quantité de vêtements
Tout d’abord, la quantité de vêtements que votre enfant possède a un impact sur l’environnement. Utiliser à son plein potentiel chaque vêtement que l’on possède est possible lorsqu’on n’a pas trop de vêtements. De plus, dépendamment de votre bébé, il se peut que vous vous retrouviez à changer de taille de vêtement beaucoup plus vite que ce que vous pensez. Il faut donc ne pas exagérer en termes de quantité de vêtement dans chaque grandeur. Ça serait dommage de ne pas lui mettre un vêtement parce que l’enfant grandit trop vite.
Personnellement, je ne crois pas qu’il y ait un nombre parfait pour chaque type de morceaux comme on peut trouver sur Pinterest. La quantité de vêtements nécessaire est vraiment particulière à chaque enfant et aussi à chaque grandeur de vêtement. Voici, quelques pistes de questionnement à avoir pour connaître la quantité nécessaire de vêtements que l’on a réellement besoin.
En général, je vous dirais avec mon expérience qu’il faut un peu plus de vêtements lorsque le bébé est jeune, puisqu’il a tendance à plus régurgiter et/ou sa couche déborde plus souvent. Dans mon souvenir, les trois premiers mois de vie de ma fille, j’étais toujours en train de changer de cache-couche. Par contre, il se peut que pendant les trois premiers mois votre enfant change de taille. Non, non ça peut changer assez vite. Alors ça ne sert à rien d’avoir 15 pyjamas de la même taille (ça se peut que ça lui fasse seulement deux semaines), si vous en manquer au pire mettez lui un vêtement d’une taille plus grande, ça ne bouge pas beaucoup à cet âge de toute façon.
La quantité de vêtements dont vous avez réellement besoin dépend entre autres de l’espacement de vos lavages. Par exemple, j’ai seulement 4 à 5 pyjamas pour les grandeurs 9 mois et plus. Avec ce nombre j’arrive parfaitement avec ma routine de lavage à ne jamais manquer de pyjama propre et à ne pas être obligé de faire du lavage pour coucher ma fille. Il faut donc pour chaque catégorie de vêtement (t-shirt, chandail à manche longue, pantalon, etc.) se questionner sur le nombre nécessaire à la garde-robe de notre enfant par rapport au lavage et à l’âge de l’enfant.
La qualité des vêtements
Une bonne qualité de fabrication et de conception des vêtements permettra aux vêtements de durer plus longtemps. Il sera donc possible qu’un autre enfant puisse utiliser les vêtements. La vie utile du vêtement sera donc plus grande, ce qui réduira son impact environnemental. On lave tellement ça souvent des vêtements de bébé et d’enfant (surtout lorsqu’on possède une quantité minimale), alors la qualité du vêtement est essentielle à mes yeux. En plus, ça vous permettra de les revendre après lors utilisation. Bien entendu, la conception de vêtements de qualité à un coût et demande d’être plus informé sur la fabrication des vêtements que vous achetez.
L’utilisation des vêtements
Plus on utilise un vêtement, plus son impact sur l’environnement se voit réduit. Alors lorsqu’on achète un vêtement pour notre enfant, il faut penser au nombre de fois qu’il sera porter. Est-ce nécessaire d’acheter une robe neuve pour un mariage à notre fille ? Si elle ne la reportera pas, ce n’est pas essentiel. J’essaie de prioriser des vêtements qui pourront être utilisés très longtemps. Pour ce faire j’opte pour des vêtements évolutifs qui font beaucoup plus longtemps. De plus, pour m’assurer que je puisse les utiliser avec tous les enfants que j’aurai (on verra bien), je priorise les vêtements unisexes. Les vêtements unisexes sont plus neutres et ils risquent de passer davantage à travers les modes et le temps.
La provenance des vêtements
Se questionner sur la provenance et la fabrication des vêtements fait partie aussi du processus d’avoir une garde-robe plus écoresponsable. Voici donc deux façons écoresponsables d’acquérir des vêtements pour habiller ses enfants.
L’achat seconde main :
L’achat ou le don de seconde main est vraiment une bonne alternative pour habiller son enfant et sauver énormément de sous. Les sites de petites annonces regorgent de lots à vendre à de petits prix. La plupart des morceaux sont vraiment en bon état, car comme je disais plus haut, certains enfants ont une garde-robe immense. Alors les morceaux peuvent avoir été très peu portés.
Bien franchement, je ne suis pas une grande utilisatrice de cette option, même si j’aimerais l’être. Je pense que c’est parce que j’ai des filles et que je n’aime pas beaucoup les vêtements trop genrés. Malheureusement, pour les vêtements de bébés c’est souvent très fifille ou très garçon. Alors, acheter des lots de vêtements, c’était impensable pour moi, parce que j’allais me ramasser avec plus du trois quarts du sac à donner parce que j’allais trouver ça laid (je suis difficile de ce côté).
De plus, chaque fois que je vais en friperie, je ne trouve rien. J’ai le même problème que les lots de vêtement, c’est trop genré pour moi. Je dois avouer aussi que je sais qu’on doit aller souvent en friperie pour y trouver de beaux vêtements. Par contre, j’ai perdu plaisir à magasiner, depuis que j’ai changer mon mode de consommation. Alors j’ai moins tendance à vouloir sortir de chez moi pour aller magasiner. On va se le dire en plus de magasiner avec des jeunes enfants, c’est pas toujours facile.
Dernièrement, j’ai découvert une friperie pour enfant en ligne et j’adore le concept (j’en ai déjà parlé ici), il s’agit de Gabiba. J’aime davantage magasiner en ligne et ça permet aussi de regarder fréquemment les nouveaux arrivages sans sortir de chez soi. La friperie offre des vêtements haut-gamme pour enfant de 0 à 5 ans pour l’instant. Le but est de facilité l’économie de partage et de réduire les déchets associés à la mode pour enfant. Prochainement, il sera possible d’envoyer nos propres vêtements pour enfant. Gabiba offre aussi une gamme de vêtement unisexe fait éthiquement au Pérou en coton pima (une partie des profits est remis au communauté). Jusqu’au 30 septembre, Gabiba vous offre 20% sur votre commande en utilisant le code BOHEMEBASDLAINE.
L’achat local
L’achat local est aussi une bonne alternative que j’utilise beaucoup pour habiller ma fille de manière écoresponsable. Ce que j’aime, c’est que bien souvent les vêtements sont évolutifs (c’est surtout ceux-là que je priorise). De plus, en achetant des vêtements faits localement, je m’assure des conditions dans lesquelles ils ont été faits. En choisissant bien les entreprises, la qualité des vêtements est au rendez-vous et je sais qu’il me sera possible de les revendre par la suite. Si tu veux connaître mes marques québécoises préférées de vêtements, fais-moi-le savoir en commentaire.
Par contre, il y a certains types de vêtements qu’il est plus difficile de trouver faits localement, je pense par exemple au pyjama à pattes. Les réglementations au Canada sont très sévères pour ce type de produits et les faire ici coûterait très cher et peu d’entreprises s’y risquent. Si vous en connaissez une, partagez-la en commentaire. Dans ces moments-là, j’essaye de privilégier (en ordre) l’achat seconde-main et ensuite, l’achat de qualité.
En résumé :
- on pense à la quantité nécessaire de vêtements.
- On magasine des vêtements de qualité.
- On pense à l’utilisation du vêtement.
- On priorise des vêtements évolutifs et unisexes.
- On essaie d’acheter seconde main.
- On achète local.
Est-ce que vous essayez d’appliquer ces principes lorsque vous habillez votre enfant ? Allez-vous changer quelques-unes de vos habitudes de consommation ?
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