Mieux-Consommer, Mieux-Vivre

L’hygiène féminine écoresponsable

Cette semaine, je vous parle enfin d’hygiène féminine. Je dis enfin parce que ça fait plus d’un an que j’ai envie de vous en parler. Au début, je voulais parler dans une vision plus zéro déchet, mais il a été souvent abordé de cette façon par différentes blogueuses dans la dernière année, alors j’avais envie de faire un peu différent en apportant une touche de fait au Québec. Par contre, je n’ai pas trouvé tous les éléments dont j’avais envie de parler fabriqués ici. J’ai décidé aussi de ne pas simplement vous parler de règle, mais aussi de l’hygiène plus large pour une bonne santé de l’entrejambe féminine. Ça reste une partie de notre corps qui est fragile et qui est parfois négligé, mais ô combien importante. J’ai donc décidé de traiter de l’hygiène lors des menstruations, mais aussi au quotidien.

 

L’hygiène féminine au quotidien

Le papier de toilette lavable

Dernièrement, j’ai commencé à utiliser le papier de toilette lavable pour les pipis seulement. Contrairement à ce que j’aurais pensé, c’est vraiment un changement qui a été simple à faire. J’utilise les lingettes personnelles HÖM de Omaïki, elles sont fabriquées ici avec des matières premières locales aussi. C’est aussi possible de trouver des tutoriels pour se les faire soi-même. Pour l’entreposage après l’utilisation, j’ai acheté, encore chez Omaïki, un sac imperméable Lotus. Pour le lavage dans mon cas, c’est très simple puisque je les lave avec mes couches lavables. Si vous n’avez pas d’enfant, vous n’avez qu’à rincer les lingettes à l’eau froide et ensuite les mettre dans une brassée de lavage avec du savon doux et sans assouplisseur.

J’aime beaucoup les lingettes personnelles de Omaïki, car elles sont très douces, et ce même après plusieurs lavages. Si ce n’est pas encore une habitude que vous avez, je vous conseille vraiment de la mettre sur votre liste des prochains comportements à changer. Comme je disais plus haut, c’est beaucoup plus simple que l’on pense (surtout si vous achetez des lingettes et que vous ne les faites pas) et l’impact est quand même très important à moyen et à long terme. Déjà là je vois une réduction dans la consommation de papier de toilette que l’on utilise (on s’entend que je suis majoritairement chez moi).

 

Les sous-vêtements

Saviez-vous que les sous-vêtements, que j’appelle couramment des bobettes, peuvent influencer votre santé féminine ? En effet, si le tissu de votre bobette est inapproprié, par exemple, il ne respire pas, cela peut causer de la chaleur, de l’humidité et de la transpiration. Ceci peut avoir comme impact de causer des démangeaisons et ça pourrait aller jusqu’à une infection vaginale (c’est très courant). Alors, ne prenez plus à la légère votre choix de sous-vêtement.

Dernièrement, j’ai trouvé mon coup de cœur côté bobettes, la bikini bohème de Clothes & Roads. Elles sont fabriquées ici à Montréal. Faite de 95 % de rayonne de bambou, ces sous-vêtements ont comme propriété d’être hypoallergénique et antimicrobiens (bye bye les odeurs), en plus les bobettes sont super respirantes. J’ai eu la chance de les essayer et vraiment, je capote à quel point elles sont confortables. Elles ont seulement un élastique à la taille et les coutures au niveau des cuisses/fesses sont assez discrètes pour qu’on puisse les porter sous un legging où une robe sans que ça soit trop apparent (oh pire il y a la version tanga).

J’ai vraiment l’intention de m’offrir les deux autres modèles, le tanga gipsy et le boxer globe-trotteur, parce qu’on ne devrait vraiment pas ce gêner de s’offrir des sous-vêtements trop confortables et bons pour nous. En plus c’est bon pour l’économie locale, vu que c’est fait ici et c’est aussi bon pour votre porte-feuille, car elles vous dureront beaucoup plus longtemps que celles faites au Bangladesh. J’ai les miennes depuis plus de deux mois environ je les porte en moyenne deux fois par semaine et elles sont encore comme neuve. Pis je dois avouer que je suis rebelle, parce que je les mets dans sécheuse, même si elles sèchent vite, vu qu’elles sont en bambou (je réalise en écrivant que je vais arrêter de les mettre dans sécheuse [pour sauver de l’énergie et allonger leur vie]). Dans le fond, en me relisant, je constate qu’il n’y a pas de bonne raison de ne pas en acheter (à moins d’en avoir déjà haha!).

 

L’hygiène féminine lors des menstruations

La coupe menstruelle

Sérieux, la coupe menstruelle a changé ma vie (mes menstruations) et celles de beaucoup de filles à qui j’en ai parlé. J’ai commencé à l’utiliser il y a environ 5 ans. Étant une grande adepte de tampon, c’était pour moi la solution idéale. Elle peut être mise pour 12 heures, ce que j’adore lorsque je sors de la maison. Ça prend un petit peu de temps à s’habituer pour bien la mettre, alors ne vous découragez pas trop au début. C’est même une bonne idée de la mettre lorsque vous restez à maison la première fois. C’est plus facile ainsi la replacer, lorsqu’on est inconfortable.

J’ai eu longtemps la fameuse Diva cup, puis j’ai appris avec le temps qui existait d’autres marques et donc d’autres formes. Alors si jamais, vous en avez essayé une et que ce n’était pas confortable, je vous invite à vous renseignez sur en faisant quelques recherches vous allez peut-être trouvez celle qui vous ira bien (par exemple, ici, il compare 19 coupes). Dépendamment des compagnies, la durée de vie de la coupe menstruelle varie de 1 an à 5 ans. Bien franchement allez-y avec votre logique, Par exemple, ma Diva cup est supposément bonne 1 an et je l’ai utilisé 5 ans (et je pourrais encore l’utilisé si je n’avais pas accouché). Si vous faites un bon entretien de votre coupe, elle devrait vous durer très longtemps. Comme j’ai accouché, je me suis procuré une nouvelle coupe et j’ai opté pour la Sckoon.

Question entretien, moi j’utilise le savon DivaWash pour nettoyer ma coupe. Bien franchement n’importe quel savon doux pourrait faire l’affaire. Si vous en utilisez un fait ici, n’hésitez pas à le partager en commentaire. À la fin de mon cycle, je fais bouillir ma coupe dans de l’eau pendant environ 5 à 10 minutes. Je la range ensuite pour la prochaine fois. Cette dernière étape n’est vraiment pas nécessaire, mais moi je trouve que ça la nettoie vraiment en profondeur.

 

Les serviettes hygiéniques lavables

Comme j’étais en amour avec ma coupe, ça m’a pris un bon moment avant d’utiliser les serviettes hygiéniques lavables. À vrai dire, je les ai utilisées une seule fois lors de mon post-partum pour la première fois (je n’ai toujours pas eu mes règles). L’utilisation est vraiment comme celle jetable. La seule différente, lorsqu’on la change on la met dans un sac imperméable. Vous pouvez utiliser un sac spécialement fait pour ça, ou utiliser un sac imperméable pour les couches à la maison et un sac à sandwich lavable à l’extérieur de la maison. J’ai essayé celles d’Öko Création et d’Omaïki, tous deux faites au Québec. Je vous encourage grandement à acheter des serviettes hygiéniques lavables faites au Québec au lieu qu’en Chine. Considérant que vous ne vous en achèterez plus, pourquoi ne pas le faire en pensant à l’économie locale.

Pour l’entretien, c’est la même chose que le papier de toilette lavable cité plus haut. Si vous êtes plus du type serviette hygiénique jetable que tampon, cette alternative est vraiment pour vous. Comme celles jetables, il y a différents types d’absorptions et de formats disponibles. Un peu comme le papier de toilette lavable, je vous dirais que le changement paraît plus compliqué qu’il l’est réellement.

 

En plus, d’être bon pour vous et pour la planète, ces petits changements sont aussi bons pour votre portefeuille. Puisqu’ils vous permettront d’économiser à long terme.

Êtes-vous adepte d’hygiène féminine écoresponsable ? Avez-vous l’intention de changer l’un de vos habitudes de consommation ?

 

 

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